Le règne de Roca Rey ne fait que débuter…
jeudi 12 août 2021
Il est le patron incontesté de l’escalafon. Le seul, avec José Tomas, capable de remplir une arène sur son seul nom.
Qu’Andrés Roca Rey soit devenu le monarque de la tauromachie n’est pas une surprise car son avènement était annoncé. Dès ses débuts, les aficionados ont immédiatement compris qu’un phénomène surgissait. Un regard d’une force incroyable qui traduisait la détermination et l’ambition sans limite du Péruvien. Et une technique qu’il avait déjà aiguisé dès son plus jeune âge.
Vingt ans après, on assistait à l’avènement du nouvel El Juli avec cette variété dans le toreo et cette envie de triompher et prendre le dessus sur ses compagnons de cartels tous les jours. Même dans les plus petites arènes.
Depuis plusieurs temporadas, il est le numéro un et ses temporadas sont une succession de « Puerta Grande ». Le public le plébiscite, son toreo gagne en profondeur et l’homme prend de l’épaisseur et devient une rock star dans les médias. Il faut dire qu’il a tout. L’ambition, l’engagement total, la profondeur des muletazos. En prime, son toreo gagne en dimension artistique chaque temporada.
Si certains ont pensé qu’il pouvait détrôner le jeune monarque après deux ans d’absence en Europe suite à une blessure et au Covid, Roca Rey rappelle brutalement à tout l’escalafon qu’il est le patron incontestable en ce début de temporada. Les statistiques s’affolent : 11 paseos, 26 oreilles, deux queues, un indulto et des sorties en triomphe à Vista Alegre, Castellon, Aranjuez, Granada, Valladollid….
Avec Léa Vicens et la jeunesse d’El Rafi qui jouira d’une exposition unique pour ce cartel évènement, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce début de Feria avec les Victoriano del Rio un grand moment de tauromachie.