Daniel Luque : l’artiste aux multiples facettes
vendredi 13 août à 18h
Il était désigné comme un élu de la tauromachie au lendemain de son alternative à Nîmes en 2007. Le torero de Gerena a immédiatement intégré le circuit des grandes Ferias pour rivaliser avec les stars de l’escalafon. L’Andalou possédait un talent évident et tout Séville s’’était éprise de passion pour son maestro au toreo à la cape soyeux.
Après cela, Daniel Luque a connu une longue traversée du désert mais depuis trois ans, il multiplie les triomphes en France et en Espagne et les fondations sont devenus plus solides. Réaliser des passes majestueuses avec sa cape et sa muleta, le Sévillan a toujours su faire. Mais il possède maintenant un sens de la lidia et une maturité personnelle qui lui ont donné une autre dimension et de la régularité.
Surtout, il se distingue, dans l’escalafon actuel, par cette capacité rare de briller dans les corridas de figuras mais, aussi, face au bétail le plus exigeant.
Comme en témoigne sa temporada 2019 pléthorique où il a triomphé face aux Pedraza à Vic, aux Ana Romero à Azpeita et couper un rabo d’un autre Pedraza pour son solo historique à Bayonne. L’an dernier, il a encore coupé les quatre oreilles de deux Miura à Sanlucar de Barrameda et il poursuit sa belle dynamique cette saison avec des triomphes à Vista Alegre et Castellon face aux Fuente Ymbro et Adolfo Martin.
Bref, une référence de l’escalafon. Ce cartel avec Emilio de Justo et Juan Leal promet une rude « competencia » car les trois maestros voudront montrer qu’ils méritent d’accéder aux sommets du toreo.